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Un jour je me lâcherai...

mercredi 24 octobre 2007, par Valentin.

...et je vous raconterai toutes les avanies auxquelles l’on s’expose dans ce métier.

Mais comme tout ce que j’écris ici est destiné à être mis en ligne, et donc potentiellement lisible par tout un chacun, il faut que je fasse gaffe.

  • Ne pas parler des élèves qui ne bossent pas.
  • Ne pas parler des élèves qui n’ont pas bossé le bon morceau (« ah bon, c’était la page 18 ? »).
  • Ne pas parler des élèves qui ont oublié chez eux leurs partitions, leur sac ou que sais-je.
  • Ne pas parler des élèves qui ont oublié d’appeler pour dire que justement cette semaine ils ne viendraient pas.
  • Ne pas parler des élèves qui ont oublié de venir.
  • Ne pas parler des élèves qui ont décidé d’arrêter le piano, et ne viennent plus du tout. Ne pas parler du sentiment de culpabilité qui nous étreint alors.
  • Ne pas parler des parents d’élèves qui nous confient leurs enfants sans préciser aux intéressés qu’ils vont faire du piano, et non du jiu-jitsu.
  • Ne pas parler des 30 minutes de cours, pas 27, pas 29. Surtout ne pas en parler.
  • Ne pas parler de tous ceux qui n’ont toujours pas aperçu la moindre différence entre payer pour des cours de piano et payer pour acheter des saucisses.
  • Ne pas parler des pianos où le Sol aigu ne marche plus (« ah ton morceau est en sol majeur ? Bin, dommage... »)
  • Ne pas parler du hautboïste qui répète dans la salle d’à côté depuis deux heures, toutes fenêtres ouvertes (car le hautbois ça donne chaud, c’est connu).
  • Ne pas parler du collègue prof de piano qui donne cours dans la salle au-dessus de la vôtre, et de sa manie affligeante (quoiqu’efficace) de marquer les temps en martelant le sol de toutes ses forces de son pied gauche afin que les élèves restent en mesure. (ça marche effectivement avec les siens, mais malheureusement aussi pour les vôtres en même temps.)
  • Ne pas parler du marteau-piqueur dehors.
  • Ne pas parler des parents. Non.

Euh...

Bin en fait non, je n’ai rien à dire.

Valentin

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